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Après le Non catastrophique et irrationnel de la Suisse à la loi sur le CO2, il est devenu clair que notre responsabilité individuelle et collective de protéger les générations futures des pires conséquences du changement climatique n'a jamais été aussi grande.
Les organisations environnementales et formatrices ne sont certainement pas celles qui pèsent le plus par rapport à d'autres secteurs, du moins c'est ce que l'on pense. Chez SILVIVA, nous avons voulu le savoir.
C'est pourquoi nous avons commandé un bilan CO2 à Climate Services, qui a évalué l'empreinte CO2 de notre travail en tant que centre de compétences, mais aussi celle de nos cours.
Vous pouvez trouver le résultat ici :
Bilan CO2 de SILVIVA (Graphique), 2019
Bilan CO2 de SILVIVA (Rapport détaillé 2019)
Déménagement ?
Certes, notre impact n'est pas gigantesque. Mais nous sommes très satisfaits d’avoir mené cette démarche. Car seules des connaissances fondées nous aideront à prendre des décisions qui feront une différence.
Ce que l'on constate immédiatement dans le rapport c'est qu'en déménageant nos bureaux dans des bâtiments "zéro émission nette", nous pourrions d'un seul coup réduire de moitié nos émissions de CO2. Si nous avions eu une loi sur le CO2, la pression pour agir sur les propriétaires aurait été beaucoup plus forte. Mais maintenant, nous devons agir seuls. A Zurich, la rénovation de nos locaux nous aide dans la recherche de solutions, car nous avons dû emménager dans un espace de coworking pour une durée de trois mois. De plus, dans un contexte de réorganisation entre travail à domicile et travail au bureau suite au COVID, nous en profitons pour clarifier les besoins réels de SILVIVA en termes de bureaux.
Œuvrer ensemble
Nous sommes très intéressés par la façon dont d’autres organisations résolvent ce problème. Avez-vous trouvé des locaux respectueux de l'environnement? Connaissez-vous des bâtiments à énergie zéro ou positive, qui soient neutres en CO2, et qui souhaiteraient accueillir des organisations comme SILVIVA?
Ce que nous avons appris: l'impact de nos cours est presque aussi élevé que l'impact total de nos bureaux; mais si nous parvenons à cuisiner de manière presque exclusivement végétarienne et que les participant-es se déplacent en transports publics, nous seront déjà en bonne voie vers notre objectif: zéro émission nette en 2030.
Nous nous réjouissons de vos idées pour nous aider à franchir ce cap, ou vos propositions de bureaux zéro émission nette !
Rolf Jucker, Fondation SILVIVA
Ce blog fait partie d'une série de blogs en vue des journées d'échange SILVIVA 2021.
2021 : Journée d’échange nationale et régionale sur l'éducation au climat
Cette année, la journée d’échange SILVIVA nationale se tiendra le 17 septembre 2021 à Bienne (sous forme d’un deuxième #BarCampSilviva). Elle aura pour thème «Apprendre en plein air en période de crise climatique». Comment les méthodes d'éducation à l’environnement par la nature peuvent-elles aider à faire face à la crise climatique? À quoi ressemble une éducation au climat par la nature de qualité?
L’année passée, lors du premier BarCamp de SILVIVA, nous avons appris que des sessions de 45 minutes ne suffisent souvent pas. De nombreux participants souhaitaient discuter davantage, approfondir et, si possible, concrétiser les résultats de la journée et les mettre en pratique le plus vite possible. Cette année, nous offrirons l'espace pour cela lors des premiers HackDays SILVIVA. Ceux-ci auront lieu le samedi 18 septembre 2021 simultanément à Lausanne (en français) et à Zurich (en allemand).
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Christian (jeudi, 12 août 2021 10:50)
Cher Rolf, bonjour à tout le monde,
Je pense que ton blog sur notre bilan CO2 est extrêmement important. (Et j'adorerais que nous puissions trouver une colocation dans un bureau neutre en CO2).
Je pense que nous avons fait beaucoup au cours des dernières années sur le thème du climat, sur notre chemin vers le «zéro émission nette», en tant qu'organisation, en tant qu'employé·es et aussi à un niveau individuel.
Depuis plusieurs années, nous préparons par exemple un repas de midi anti-gaspillage alimentaire lors de nos réunions d'équipe. Chacun·e apporte sa nourriture (presque) périmée et nous préparons le repas ensemble. C'est vraiment durable: socialement, c'est extrêmement motivant pour l'équipe, écologiquement raisonnable et créatif (et super sympa!).
Il y a plus de deux ans, lors de notre planification annuelle, nous avons réfléchi à la manière dont nous, en tant qu'organisation, et tous les employé·es de SILVIVA, pouvions faire quelque chose pour la protection du climat. Nous avons donc dressé une liste: «Que pouvons-nous faire chez SILVIVA?» L'un des résultats était ce bilan de consommation de CO2 ci-dessus.
Nous nous sommes également demandés: «Que pouvons-nous faire individuellement en tant qu'employé·e de SILVIVA?» Nous avons donc fixé trois mesures que nous pouvons mettre en œuvre dans notre travail quotidien au sein de nos projets. Nous avons recueilli ces objectifs et en avons discuté régulièrement.
Peut-être pouvons-nous rendre cela davantage public ici dans les commentaires? Pour qu'il y ait un «learning out loud». Car cela pourrait inspirer d'autres personnes (organisations et employé·es), et nous pourrions également recevoir de bons conseils...
Je fais le premier pas:
- je m’étais engagé à aborder le sujet du changement climatique (en lien avec l’Education à l’environnement par la nature EEN) dans les projets dont je suis (co-)responsable. Exercice réussi pour les prochaines journées d’échange :-). Dans le cours «EEN en milieu urbain» et le cours de «Certificat en pédagogie forestière», nous aborderons certainement aussi le sujet. Ce sujet a toujours été abordé dans le cadre du cours «EEN dans les Alpes». Et le sujet a également été fixé pour le prochain Congrès européen de pédagogie forestière que nous organiserons en Suisse en mai 2022. En ce sens, il s'est passé beaucoup de choses. Il reste à voir quel en sera l'effet, bien sûr.
- moins de déplacements: ok, la pandémie m’a vraiment aidé pour la mise en œuvre...
- je ne sais pas si c'est le résultat de ce processus, mais depuis début 2020, je travaille 10% de moins. Cela me donne plus de temps pour être actif en dehors du travail et aussi moins d'argent à dépenser pour des activités nuisibles au climat...
Je suis maintenant curieux de savoir si d'autres employés de SILVIVA souhaitent publier leurs mesures ici?
Et surtout, de découvrir des exemples d'autres personnes ou organisations?
Avec mes meilleures salutations
Christian
Andreas (jeudi, 12 août 2021 17:05)
Voyager moins était également l'une de mes résolutions. Cela a bien fonctionné avec le Covid :-) Et certaines nouvelles habitudes resteront : je ne me rendrai probablement plus au travail à Zurich une semaine sur deux, mais seulement tous les deux mois pour la réunion de l’ensemble de l'équipe. La question de savoir comment ma charge de travail entre le bureau et le domicile va changer reste ouverte. Parce que travailler à la maison deux jours sur trois, ça fait beaucoup. Et qu'arrive-t-il au bureau vide pendant ce temps ? Peut-il être utilisé par d'autres personnes ?
Lors des réunions avec les forestiers et les enseignant·es, je suis plus attentif et je voyage moins. C'est mieux d'apprendre à connaître les gens en direct. Mais peut-être que les réunions à l'autre bout de la Suisse peuvent être déplacées dans un espace virtuel...
Des activités sur le thème « Forêt et changement climatique » pour les forestier·ères sont désormais prêtes. Il ne nous reste plus qu'à faire en sorte qu’elles soient appliquées durant des journées en forêt.
Andreas
Muriel (jeudi, 12 août 2021)
Bonjour,
Je suis heureuse de pouvoir faire un bilan grâce à ce blog, sur ce que je me suis engagée à faire dès fin 2019 pour réduire notre impact carbone.
J’avais souhaité communiquer davantage dans les Newsletters sur les mesures pour réduire son empreinte carbone. Sur les 6 lettres, voici notamment les sujets présentés :
- Végétalisation des villes impact sur la température et qualité de vie des citadins
- Technologie finlandaise : habits et sacs en fibre de bois (au lieu plastique ou dérivés), des batteries ou des pansements (à deux reprises)
- Participer aux Conversations carbone des Artisans de la transition (à deux reprises)
- Constructions en bois suisse
- Suivre un cours au sanu pour améliorer l’espace urbain (verdir toits et façades, soigner le patrimoine arboré, travailler sans herbicides)
- Projet pour co-créer la biodiversité en milieu urbain Pusch
- Clean up tour : nettoyer les montagnes
- N° de la revue belge Symbioses – comment parler d’effondrement
- Agir pour les Alpes (association Alpes vivantes)
- Projets de cours d’écoles proches de la nature
- S’engager à éteindre les lumières durant l’Earth hour
- Appel pour la Grève du climat
- La Revue durable – l’urgence climatique
- Formation Changer les comportements du sanu
- Application pour réduire son impact climatique
Je me suis aussi engagée à introduire, durant les cours que je donne, une plage de débat/échanges d’idées autour de la crise climatique (par ex. comment en discuter avec le public cible/ en lien avec le milieu traité). Le cours Ados a eu lieu en 2020, mais les autres objectifs du cours ne m’ont pas permise de placer cette plage horaire. L’ensemble des repas du cours étaient par contre végétariens, avec en priorité des aliments bio et locaux. Le RDV a été donné à la gare ou à l’arrêt de bus, afin de motiver tacitement les participant·es à venir en train ou en bus.
Pour les cours donnés en 2021, les invitations mentionnaient clairement l’intention de SILVIVA d’encourager les transports publics, en amenant d’ailleurs le pass libre parcours aux participant·es directement à la gare à leur arrivée, mais aussi la compensation en CO2 pour les nuitées passées en auberge de jeunesse ; de plus, les pics nics et soupers sont si possible organisés avec des produits bios et locaux (encouragement des restaurateurs et choix de traiteurs travaillant en ce sens). Pour un cours sur deux jours consécutif, on a encouragé un hébergement sur place (B&B). Les participant·es ont bien joué le jeu dans le sens où nombreux d’entre elles·ils ont campé chez une participante.
Pour les autres évènements, rencontres, les intervenant·es ont été encouragées à prendre aussi les transports en commun, dans le sens où SILVIVA dédommage les billets en transport public (1/2 tarif). Sachant qu’une large part de notre consommation de CO2 en Suisse est causée par les transports, nous espérons un impact visible par ces mesures.
Je vis personnellement de manière la plus douce possible, partage avec mon entourage mes convictions, par exemple pour une semaine d’écovolontariat que j’ai passée durant mes vacances au sud de la France, j’ai mentionné sur le groupe d’échange, la facilité d’utiliser le train pour se rendre au sud. Je vais également féliciter l’association d’avoir choisi une alimentation végétarienne ; habitude que j’ai largement développée dans ma vie privée. La crise liée au Covid m’a également largement aidée à réduire mes déplacements pour le travail (télétravail principalement), mais aussi privés (aucun vol en avion).
Plus nombreux, nous aurons plus d’impact !
Au plaisir de l’échange
Muriel
P.S. : Après avoir suspendu le drapeau Oui pour l’initiative CO2, je ne me décourage pas et je remets celui pour l’Initiative pour les glaciers (qui s’est reposé un moment…)