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Autrefois, les jeunes passaient des journées entières dans la forêt, lieu de loisirs et d'amusement, mais aussi de travail et de ravitaillement. Aujourd'hui, ce n'est plus le cas: la plupart des jeunes n'ont plus l'occasion de connaître la forêt de près, ni d'établir un lien fort et durable avec ce précieux écosystème. Pour répondre à ce manque, SILVIVA promeut depuis plus de 10 ans le projet Univers forestier.

En rapprochant le monde scolaire des professionnels de la forêt, les classes intéressées sont accompagnées sur plusieurs années à découvrir et apprendre à gérer une parcelle forestière en compagnie d'un forestier. Cela permet aux élèves non seulement de se familiariser avec la forêt en tant qu'écosystème (avec des fonctions, des besoins et des équilibres spécifiques), mais aussi de découvrir les activités de gestion forestière. Le projet est particulièrement adapté aux classes de deuxième cycle, comme celles d'Alessio Gallo, un enseignant spécialisé qui s’est lancé dans le projet SILVIVA en été 2021.

Apprendre en plein air signifie apprendre à connaître, à apprécier et à respecter l'environnement immédiat. Dans des lieux authentiques, les enfants montrent une plus grande motivation à apprendre et leurs compétences sociales sont stimulées. Le travail en plein air améliore le bien-être de l'enseignant·e et des élèves, et la confiance mutuelle est renforcée.

La Haute école pédagogique de Zurich a étudié les «semaines d’action» du WWF de 2018 à 2021 dans le cadre d'une évaluation de suivi. Nous en présentons ici les principales conclusions.

Nous vous présentons ici un exemple de projet conçu et réalisé par une participante au cours EEN par la nature en milieu urbain (CAS SILVIVA) en 2021.

Le prochain cours en milieu urbain aura lieu du 25 au 27 août 2023 à Lausanne.

«Balade diagnostic» à la colline du Temple à Château d'Oex

Il est important de commencer avec une phrase de Freire «On ne peut pas penser l’éducation sans penser l’être humain même» (2020, p.33) surtout quand nous faisons face à des changements dans le monde. 2020 a été marqué par le Covid-19 avec un impact mondial. La même année en Colombie, l’île San Andres a été impactée pour la première fois par un ouragan. En 2021, nous avons vu des vagues de chaleur au Canada, des inondations en Allemagne, des incendies en Turquie, des vagues de froid au Brésil. Et nous devons nous demander: quels sont les comportements de l’homme dans la nature? Ces changements climatiques sont-ils des symptômes de l'anthropocène. Les impacts sont-ils les mêmes pour toute la population? La crise climatique est-elle un problème d’injustice sociale?

Article proposé par María Angélica Mejía-Cáceres

GLOBE est un programme international qui propose des offres didactiques liées aux thématiques de la biodiversité et du climat. Les activités proposées sont toutes axées sur la démarche scientifique et le travail de terrain.
Toutes ces offres sont gratuites, « clé en main » et disponibles sur le site de GLOBE Suisse. Elles sont parfaitement adaptées aux plans d’études et s’adressent aux élèves des cycles 1 à 3 ainsi que du secondaire 2.

Le dossier thématique d'éducation21 « Changement climatique, protection du climat et politique climatique » comprend des activités et des principes didactiques pour tous les niveaux scolaires. Le matériel pédagogique, conçu avec une approche scientifique et élaboré par des didacticiens des trois régions linguistiques, propose des pistes de mise en œuvre dans les domaines du système climatique, des causes et conséquences du changement climatique et des mesures de politique climatique.

En Suisse romande, le WWF propose aux enseignant-es deux animations scolaires qui traitent du climat : « Arctos » pour le cycle 1 et « Les coraux ont chaud ! » pour le cycle 2.

De plus, le Pandamobile, une animation itinérante créée dans un container, part dès l’automne pour sa nouvelle tournée « Plic, ploc… le glacier fond ! ».

Après le Non catastrophique et irrationnel de la Suisse à la loi sur le CO2, il est devenu clair que notre responsabilité individuelle et collective de protéger les générations futures des pires conséquences du changement climatique n'a jamais été aussi grande.

Les organisations environnementales et formatrices ne sont certainement pas celles qui pèsent le plus par rapport à d'autres secteurs, du moins c'est ce que l'on pense. Chez SILVIVA, nous avons voulu le savoir.

C'est pourquoi nous avons commandé un bilan CO2 à Climate Services, qui a évalué l'empreinte CO2 de notre travail en tant que centre de compétences, mais aussi celle de nos cours.

Dans le premier blog de cette série, nous avons parlé du potentiel qu’offre l'éducation à l'environnement par la nature (EEN) en matière d’éducation au climat. Grâce à son approche active et pratique, elle s’avère en effet être un outil très efficace. Nous aimerions ici offrir quelques pistes pour sa mise en œuvre.

Ceci est le troisième d'une série de blogs en vue de des journées d'échange SILVIVA 2021.
Cet article a été publié sous forme abrégée dans le magazine "La Forêt" 7-8 / 2021.

L'éducation ne résoudra pas la crise climatique, mais elle est un catalyseur du changement dans la société. L’éducation à l'environnement par la nature (EEN) en particulier, avec ses approches variées et actives, représente un grand potentiel pour une éducation au climat efficace.

Ceci est le deuxième d'une série de blogs en vue de des journées d'échange SILVIVA 2021.

Quel rôle l'éducation peut et doit-elle jouer dans la crise climatique actuelle? En tant qu'organisation formatrice, la Fondation SILVIVA s'intéresse de près à ces questions. L'éducation ne résoudra pas la crise climatique, mais elle est un catalyseur du changement dans la société. L’éducation à l'environnement par la nature (EEN) en particulier, avec ses approches pratiques et actives, représente un grand potentiel pour une éducation au climat efficace.

Ceci est le premier d'une série de blogs en vue de des journées d'échanges SILVIVA 2021.

Vous aimeriez voir se dérouler davantage de cours en plein air dans votre école? Vous souhaiteriez échanger sur l’enseignement dehors au sein de votre équipe?

Laissez-vous inspirer par ce set de cartes de SILVIVA et trouvez un moyen pour que votre école enseigne toujours davantage en plein air.

Sur la base des expériences faites par des écoles pilotes, apprenez comment initier un processus d’enseignement dehors, quelles mesures peuvent être mises en œuvre et à quel niveau, et quels outils et ressources sont à votre disposition.

Comment faire avec les caractéristiques de la perception humaine?
Rolf Jucker tente d’y répondre dans son livre «Can We Cope with the Complexity of Reality? Why Craving Easy Answers Is at the Root of our Problems» (Pouvons-nous faire face à la complexité de la réalité? Pourquoi la soif de réponses faciles est à l'origine de nos problèmes). En dix points.

La période la plus froide de l'année est arrivée accompagnée de chutes de neige, l'hiver est à nos portes. Le froid ne nous incite certainement pas à sortir, et encore moins à imaginer des activités dans les bois par une grise journée…

Mais qu'est-ce que cela signifie concrètement pour les sorties en forêt avec les écoles? Faut-il renoncer à aller dehors pour éviter que nos élèves prennent froid?

Notre journée d'échange nationale annuelle s'est déroulée le 12 septembre 2020 au Centre forestier de formation à Lyss et pour la première fois sous forme de BarCamp. Le format a été un succès, comme le montrent les différents commentaires tels que

«Bien mieux qu'imaginé. Je reviendrai à coup sûr».

En termes de contenu, le vaste sujet de l'éducation à l'environnement par la nature à l'heure du numérique ne pouvait bien sûr pas être couvert dans son ensemble. Des questions sont restées ouvertes et seront discutées à l'avenir. Mais nous avons beaucoup appris: des possibilités de mise en œuvre très concrètes et des exemples d'utilisation d'outils numériques dans l'EEN ont été montrés et testés. Des discussions de fond sur une bonne éducation ont également eu lieu.

Les démarches qui définissent une éducation contemporaine nous aident à affiner et à développer davantage la théorie et la pratique d'une bonne EEN contemporaine. Cela peut se faire avec ou sans aides numériques. Mais toujours en réseau pour permettre des échanges ouverts et diversifiés.

Vous trouverez ci-dessous quelques impressions de la journée, les résumés des sessions et de nombreux autres liens sur le sujet.

Rolf Jucker, le directeur de SILVIVA, explique pourquoi il est plus important pour lui que l'enseignement en plein air soit mis en œuvre par le plus d'acteurs possible, plutôt que de mettre en avant le fait que ça soit un projet SILVIVA.

«Si nous voulons prendre notre objectif au sérieux et encourager largement l'enseignement à l'extérieur et de manière systémique, nous ne devons pas passer du temps à mettre en avant nos intérêts ou à faire du marketing.

BIllet de blog sur eduport.ch

Rolf Jucker, directeur de la Fondation SILVIVA

«Apprendre à l'extérieur au temps du numérique»

Apprendre à l'intérieur et à l'extérieur: quel est le rapport avec la transformation numérique? Rolf Jucker, directeur de la Fondation SILVIVA, explique le potentiel d'apprentissage dans et par la nature au temps du numérique.

Les «risques du métier» de blogueur: vous rédigez longuement un billet sur les réseaux d'apprentissage personnels et l'apprentissage implicite  – et vlan ! vous découvrez quelque part sur la toile que quelqu'un d'autre parle bien mieux, de manière plus réfléchie et mieux étayée, sur ce thème que vous aviez si laborieusement élaboré…

Ce genre de trouvaille ne peut se faire que lorsqu'on est complètement détendu, par exemple le weekend, lorsqu'on ne cherche rien de précis...

Je vous recommande la présentation d'Axel Krommer (Blog, twitter): «De l'oralité primaire à la culture de la numéricité». Elle n'est pas aussi compliquée que son titre pourrait le suggérer. Elle résume très bien le contenu des derniers blogs de SILVIVA et le replace dans un contexte plus large : https://www.youtube.com/watch?v=sl3fZddyjMs

Les blogs et les podcasts sont des éléments typiques du web 2.0. Tantôt vanté, tantôt diabolisé, le web participatif est porteur de nombreux espoirs ou délibérément ignoré. À maintes reprises, on a prédit la mort de la télévision, de la radio et des journaux tels que nous les connaissons. On a aussi déploré le déclin du journalisme sérieux – ou peut-être, à force d'en parler, a-t-on simplement provoqué la véritable démocratisation du journalisme.

Pour moi, les blogs et les podcasts sont aussi de «nouveaux» outils pour apprendre à des niveaux variés et sous les formes les plus diverses. La participation et le «faire soi-même» (numérique) permettent d'apprendre ensemble.

La classe inversée suscite le débat depuis quelque temps, et la crise du coronavirus a encore renforcé l'intérêt pour cette méthode d'enseignement. L'expression « classe inversée » (flipped classroom) a un look moderne et est souvent associée aux nouveaux médias, notamment aux vidéos de YouTube. La méthode compte des fervents défenseurs, en particulier dans les sciences naturelles et au niveau universitaire. J'explique ici pourquoi j'ai choisi une approche proche de celle de la classe inversée pour concevoir la journée d'échange SILVIVA EEN 2020 – et ce, avec LOL.

Le modèle d'apprentissage des 4 C – communication, collaboration, créativité et pensée critique, c'est-à-dire les compétences du 21e siècle – est aujourd'hui incontournable dans les débats sur l'éducation. Mais que sont exactement ces 4 C? Et quel est son rapport avec l'apprentissage dans et par la nature et avec l'éducation à l'ère du numérique? Spoiler: tous deux affirment parfaitement promouvoir les 4 C, mieux que l'école traditionnelle, par exemple. Et pourquoi parle-t-on de 4 C? Est-ce que 5 C, ce ne serait pas encore mieux? Spoiler: à mon avis, nous aurions besoin de 5 C. Ceci étant posé, la discussion ne fait que commencer.

Sur le blog de SILVIVA en allemand, j'ai écrit un article sur «NUB in Zeiten der Digitalität» («L'éducation à l'environnement par la nature au temps du numérique»). J'aurais pu le faire traduire en français... Mais dans ce cas, c'est le contenu qui a déterminé la méthode. J'ai donc eu l'idée de mener cette expérience en ligne: une traduction dans une culture numérique / culture de la «numéricité».

Procédure:

1. l'article est traduit par deepl (algorithmicité)
2. le projet traduit est rendu librement accessible et modifiable en ligne, par exemple dans un GoogleDocs et l'édition est rendue transparente (référentialité)
3. toutes les personnes intéressées sont invitées à améliorer la traduction (communalité).

-> Tout le monde peut apprendre quelque chose, tant en termes de procédure que de contenu (par exemple, ce qu'est la «numéricité»?). Dans le meilleur des cas, nous aurons traduit le mot «Digitalität» en français. :-)

Merci beaucoup! Et amusez-vous bien!

Christian Stocker

Pour Dejan Mihajlović, «l'éducation numérique» devient «l'éducation contemporaine», si l’on en croit ses blogs et ses tweets. Non seulement ce pédagogue formule un nouveau terme, mais il élève en outre le débat sur l'éducation numérique à un niveau supérieur.

Ce débat dépasse ainsi la question de la technologie utilisée dans l'enseignement et l'apprentissage pour s’intéresser à l'éducation proprement dite et à ce que devrait être une bonne éducation. Comment ce débat peut-il contribuer à définir ce qu’est une éducation à l’environnement par la nature contemporaine?

Sur le blog de SILVIVA en allemand, j'ai écrit un article sur «NUB in Zeiten der Digitalität» («L'éducation à l'environnement par la nature au temps du numérique»). J'aurais pu le faire traduire en français... Mais dans ce cas, c'est le contenu qui a déterminé la méthode. J'ai donc eu l'idée de mener cette expérience en ligne: une traduction dans une culture numérique / culture de la «numéricité».

Procédure:

1. l'article est traduit par deepl (algorithmicité)
2. le projet traduit est rendu librement accessible et modifiable en ligne, par exemple dans un GoogleDocs, EtherPad ou similaire, et l'édition est rendue transparente (référentialité)
3. toutes les personnes intéressées sont invitées à améliorer la traduction (communalité).

-> Tout le monde peut apprendre quelque chose, tant en termes de procédure que de contenu (par exemple, ce qu'est la «numéricité»?). Dans le meilleur des cas, nous aurons traduit le mot «Digitalität» en français. :-)

Merci beaucoup! Et amusez-vous bien!

Christian Stocker

Durant cette phase du Coronavirus, l'école se déroule individuellement, à la maison, devant des écrans, et ce, à tous les niveaux scolaires. Cette crise a mis en évidence les points névralgiques du système scolaire déjà délicats et sur lesquels il faut porter une attention accrue: l’égalité des chances, l'école en tant qu'espace social et donc relationnel, les problèmes de terminologie, les évaluations, l’organisation des horaires, les disciplines.

Grâce à des études scientifiques, nous savons que l'enseignement à l'extérieur contribue à promouvoir des compétences cognitives, émotionnelles, sociales et créatives ainsi que la santé des enseignant-e-s et des élèves. L'apprentissage en plein air est une alternative intéressante et apporte un équilibre dans cet apprentissage numérique à distance.

Nous aimerions continuer à améliorer la méthodologie d’enseignement en plein air, en nous appuyant sur votre expérience. Quelles sont vos pratiques en matière d'apprentissage en plein air? Merci de partager votre avis sous «Commentaires».

Confinement ne signifie pas se couper du lien à la nature. Dans les moments difficiles, il est d'autant plus important de maintenir des expériences dans la nature, même toute proche.

Il est tout à fait possible de continuer à apprendre dehors, dans le monde réel, tout en restant à la maison, dans sa cour, son jardin ou la nature toute proche, via des activités ludiques ou de détente.

Voici une sélection d'activités tirées de nos publications ou fournies par nos partenaires ou autres prestataires, que nous souhaitons rendre accessibles à toutes et tous!

Comment faire pour qu’une session de travaux pratiques devienne une expérience d’apprentissage réussie? Comment le fait de travailler dans la nature peut-il aider les participantes et participants à comprendre certains liens systémiques? Quels avantages offre une session de travail pratique par rapport à une activité pédagogique plus classique? Quelles différences en matière d’acquisition de compétences y a-t-il entre différents types d’activités?

Voici quelques-unes des questions que nous avons abordées avec les 70 participant-e-s lors de notre journée d’échange dans la région de Bienne et du Seeland. Les éducatrices et éducateurs en environnement, praticien-ne-s et expert-e-s du domaine de l’éducation ont participé eux-mêmes à une session de travaux pratiques sous la direction de l’Atelier forêt de montagne et du Parc naturel régional Chasseral. L’après-midi a été consacré à l’évaluation de la matinée et au développement de nouvelles idées.

Un chêne de 300 ans pèse 40 tonnes et est aussi haut qu'une maison de 10 étages. Comment a-t-il été créé? Comment boit-il? Comment défie-t-elle le vent et la météo? Et comment le chêne parvient-il à pomper de l'eau à des hauteurs vertigineuses? Pourquoi un chêne mort dans la forêt est-il un véritable puits de vie? Cela devient vite clair: les arbres sont de véritables merveilles, des habitats pour de nombreuses autres créatures, et leurs services, tels que la production d'oxygène, sont vitaux pour nous, les humains.

Après être partie sur les traces de l’enseignement en plein air danois en 2017, notre équipe a réitéré l’expérience en début d’année, cette fois-ci en Belgique. But de l’opération: trouver des nouvelles idées applicables à la Suisse et répondre aux questions qui nous préoccupent.

Comment ancrer l’enseignement en plein air de manière systémique et en impliquant toutes les actrices et les acteurs concernés? Quels sont les défis rencontrés par nos collègues belges? Et comment les surmontent-ils?

L’association «Erlebnisschule» est un pilier de la pédagogie forestière et par la nature. Active dans la région lucernoise, elle permet à des écoles et des groupes de découvrir la nature en compagnie d’expertes et d’experts forestiers et de pédagogues par la nature. Un grand nombre d’élèves du canton de Lucerne peuvent ainsi bénéficier de l’enseignement en forêt.

L’année passée, env. 1’000 enseignants et 20'000 élèves ont participé à la première semaine d’action du WWF Suisse : « L’école en plein air – apprendre dehors ».

L’action a eu beaucoup de succès et aura de nouveau lieu du 16 au 20 septembre 2019. Nous espérons voir encore plus de classes participer !

Les adultes actuels, bien qu’ils ne soient pas encore issus de la « génération hors-sol » ont également besoin de se reconnecter à la nature, palliatif de stress et lieu d’apprentissage diversifié qui apporte une plus-value à leur quotidien. Qu’ils soient parents, jeune adulte, cheffe d'entreprise, consommateur, citoyenne, professionnel ou étudiante, les adultes sont les actrices et acteurs de notre société et les principaux moteurs du changement vers un mode de vie plus durable.

D’après les résultats de notre enquête intitulée « Situation professionnelle dans le secteur de l'éducation à l'environnement par la nature (2018) » menée par l'association ERBINAT et la Fondation SILVIVA, plus de 70% des personnes interrogées sont des femmes. La Journée de grève des femmes 2019 est une bonne occasion de publier les résultats, de présenter quelques thèses sur les salaires, le temps et le respect... et de se demander : que va-t-il se passer ensuite ?

Lien au blog en allemand

Le 9 mai 2019 à Lausanne, nous avons eu le grand plaisir de fêter la sortie du manuel «L’école à ciel ouvert» en présence des auteures et de l’éditeur de La Salamandre.
 
Les personnes présentes à cet événement ont pu explorer de nouveaux horizons pédagogiques, prendre un bol d’air frais et faire appel à tous leurs sens pour découvrir l’enseignement en plein air.

La journée d’échange a été l’occasion d’apprécier les multiples facettes de l’enseignement en plein air : les participant-e-s ont pu découvrir différents modèles de collaboration entre établissements scolaires et actrices et acteurs extrascolaires, essayer eux-mêmes diverses activités dans différentes disciplines et échanger leurs points de vue sur les défis, les besoins et les solutions possibles pour la mise en œuvre de l’enseignement dehors.

Les conclusions présentées ci-dessous sont le fruit d’un cercle d’échange au cours duquel les participant-e-s ont pu exprimer leur questions, besoins et souhaits et recevoir en retour des réponses et des commentaires utiles des autres personnes présentes. 

La Journée internationale de la forêt (JIF) 2019 est consacrée à la formation en forêt. Du 21 mars à l’été, le personnel forestier organise dans toute la Suisse des évènements et activités pour tous les âges.

Les Nations Unies ont choisi «Forests and Education» comme thème pour la Journée internationale de la forêt 2019. Afin de sensibiliser le public suisse à l’utilisation durable des forêts, et de mettre en valeur la pédagogie forestière, l’Office fédéral de l’environnement (OFEV), les cantons et Silviva se sont donné pour mission commune de rendre le sujet «Forêt et éducation» accessible à tous. La devise suisse sera «Dans la forêt, on donne une bonne éducation»

Du 2 au 5 octobre dernier, à Pudasjärvi (Finlande), le Réseau Européen de Pédagogie Forestière a tenu son congrès annuel intitulé : « Ensemble - Comment impliquer et faire participer les enfants et les jeunes à l'apprentissage, à la prise de décision et à la planification » .

Nouvelle étude.

 Vivre proche de la nature et passer du temps dehors entraîne des effets bénéfiques pour la santé nombreux et variés, selon une toute nouvelle étude de l’Université d’East Anglia (UEA). Selon ce rapport publié le 6 juillet dernier, l’exposition aux espaces verts réduit le risque de diabète de type II, les maladies cardiovasculaires, les morts prématurées, les naissances avant terme, le stress et l’hypertension artérielle.

Bonne nouvelle ? Oui, certainement, mais est-ce pour autant un scoop ?

Le concept École en extérieur / Outdoorschool / Udeskole a été développé dans les années 1970 dans les pays scandinaves et invite les écoles à enseigner dans la mesure du possible chaque discipline dehors.

Avant de créer un réseau actif des pédagogues par la nature formés par SILVIVA, nous leur avons soumis un sondage.

Les résultats montrent que les participant-e-s aux formations données par SILVIVA peuvent appliquer ce qu'ils ont appris dans leurs activités professionnelles et annexes.

Dans la région de Sion, en Valais, 21 enfants de la 1H à la 3H ont la chance d’aller à l’école en extérieur.

Deux enseignantes et une stagiaire les accompagnent dans leurs apprentissages concrets, variés et directement en lien avec leur vie quotidienne.

Le 23 septembre dernier, une centaine de personnes se sont réunies à Unterzollikofen, sur la presqu’île d’Enge: formateurs-trices en environnement, responsables de divers projets pour réfugiés centrés sur la nature, intervenant-e-s de l’Organisation suisse d’aide aux réfugiés ainsi que des requérant-e-s d’asile mineur-e-s non accompagné-e-s.

Dans le « Cours de base en pédagogie forestière » au CEFOR Maienfeld, les étudiant-e-s ont élaboré une liste de critères pour une bonne pédagogie forestière. Voici un extrait :

• si possible toujours en forêt
• s’adapter au public-cible
• transmettre de manière ludique
• authentique
• utiliser du matériel de la forêt
• bien planifier
• la bonne pédagogie en forêt est financée
• ...

« Puis-je aussi travailler de manière ludique avec les adultes ? »
Lors du 3ème  Feu de camp pédagogique forestier au Tierpark Goldau, les participant-e-s ont pu le vivre personnellement : sous la conduite de Daniel Buresch ils/elles déambulèrent à travers le parc comme un sanglier malvoyant et ont ainsi fait une expérience qui restera dans leur mémoire. La discussion autour du feu de l’activité « la forêt parfaite » (description sous : www.silviva-fr.ch/forestiers) montra clairement que l’échange sur les expériences est important – surtout pour les adultes.

Comment faire des maths en plein air ? Le canapé forestier me permettra-t-il d’atteindre les objectifs du programme de français ?
En associant matériels pédagogiques, formations continues, journées d'échange et relations avec les médias, le projet « Salle de classe verte » fournit aux enseignantes et enseignants des idées, des arguments et des instruments qui leur permettent de concevoir un enseignement en plein air conforme au programme scolaire.